La révolution digitale s’est accompagnée par la forte genèse des fintechs, ces pousses technologiques, de par l’agilité et la dynamique de leur structure, se sont imposées en tant qu’innovateurs de solutions financières par excellence, en s’appuyant sur les technologies de pointe.
En dépit de l’émergence des fintechs et des solutions compétitives qu’elles offrent, leur impact sur le système bancaire reste relativement timide (28% en 2017), les banques maintiennent toujours leur position avec une légère influence des fintechs, cependant, au niveau du volume de crédit octroyé, les fintechs semblent avoir bouleversé la donne, en effet, depuis 2013, et avec l’expansion des plateformes de prêt en ligne, le crédit-fintech est devenu un véritable concurrent du crédit bancaire classique, avec un accès fluide via un process 100% digital, qui fonctionne souvent par l’apprentissage automatique et les algorithmes prédictifs.
A cet effet, Selon le Cambridge Center for Alternative Finance(Graphique ci-dessous), le crédit-fintech a évolué à un rythme exponentiel, passant de 11 Milliards de Dollar en 2013 à 284 Milliards de Dollar en 2016, une hausse impressionnante en l’espace de 4 ans, De plus, le volume a doublé, voire triplé, chaque année par rapport à l’année précédente. Avec ce trend, les fintechs gagneront davantage du terrain et continueront à s’accaparer des parts de marché importantes.
Source: Global Credit (disbursements) via Fintech platforms
Etude de l'Université de Cambridge
Quant à la répartition mondiale, la Chine est le leader du crédit-fintech avec 85% des flux de crédit mondiaux en 2016, une large domination par rapport aux Etat-Unis (11%), et au Royaume-Uni(2%). Par ailleurs, cette étude montre que le volume de crédit fintech est plus important dans les pays à fort niveau de revenu, mais reste faible voire inexistant dans les économies à système bancaire compétitif avec une réglementation rigoureuse.
En somme, le crédit-fintech est devenu une source de financement alternative pour les ménages et les entreprises, en favorisant l’accès au crédit pour des segments mal desservis dans certains pays, en revanche, ce dernier constitue un vrai défi pour les autorités réglementaires qui doivent veiller à la sécurité financière des consommateurs et des investisseurs.
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